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10 clés pour favoriser la résilience:

Ce concept a été évoqué dans les années 1940 par des psychologues américains et repris dans les années 90 par Boris Cyrulnik (psychanalsyte et neuropsychiatre français). Il fait désormais partie du langage courant grâce à sa publication « Un merveilleux malheur » (Editions Odile Jacob).

 

Adaptée aux sciences sociales, la résilience est un phénomène psychologique qui consiste pour un individu affecté par un traumatisme, une situation difficile, une émotion exacerbée à identifier cet évènement de manière à ne pas, ou plus le vivre de façon négative. Par ailleurs, il peut s'agir de personnes dites « à risque » qui parviennent à se développer sans dommages psychiques malgré un contexte familial et social défavorable.

 

Boris Cyrulnik définit la résilience comme « une stratégie de lutte contre le malheur qui permet d'arracher du plaisir à vivre, malgré le murmure des fantômes au fond de sa mémoire ».

 

Entre effets inconscients et processus de cheminement:

 

Cette notion de résilience renvoie par effet miroir à l'idée du malheur (pour reprendre le titre de Boris Cyrulnik). Peut on donc être résilient sans avoir été malheureux ?

 

Évidemment qu'il est possible de développer des capacités sans avoir subi de passé douloureux ou difficiles. Les épisodes traumatiques (dont le niveau de gravité diffère selon les individus) génèrent donc une certaine vulnérabilité.

 

Ainsi, des moyens défensifs s'activent, on peut y observer :

  • Le déni (qui permet d'occulter une réalité douloureuse)

  • Le clivage (qui peut faire référence à la fenêtre de Johari à partir de laquelle on montre à l'autre tout ou partie de soi)

  • L'humour (pour cacher ses failles et soustraire ses émotions)

  • L'intellectualisation (le mental traite les informations de manière pragmatique)

  • L'illusion (de façon à déformer la réalité de façon plus fantasmée)

  • L'abstraction (qui préserve de s'exposer émotionnellement)

  • La tierceisation (signifie introduire un troisième élément dans une relation pour faire le lien entre les deux autres et permettant ainsi d'éloigner l'émotion par un support d'expression)

 

La résilience répond à deux critères : la moitié relève de l'inné et l'autre de l'acquis, s'appuyant sur 3 facteurs :

 

  • Individuels (basés sur la génétique, l'autonomie, la faculté d'adaptation, la charge en sérotonine)

  • Familiaux (basés sur la qualité de la communication au sein de la famille, un environnement sécurisant, une idéologie, des rites familiaux)

  • Sociaux (environnement développé et interactions dans la sphère sociale, professionnelle et dans les loisirs, spiritualité et religion).

 

De là, se forge un champ de références propre à chacun, à partir duquel se développe un fonctionnement. Celui-ci est alors constitué de ressources et de fragilités.

 

Ainsi, on pourrait dire de façon très raccourcie qu'être résilient c'est être capable de faire face à l'adversité. Cette trace laissée est telle une cicatrice. Visible et parfois invisible mais c'est une marque qui nous rend singulier, unique, une blessure irréversible mais qu'on apprivoise.

 

Quels sont les bénéfices de la résilience ?

 

  • Réduction du stress

  • Renforcement de la confiance en soi

  • Diminution des risques de dépression

  • Accroissement de l'optimisme

  • Développement de la sérénité

 

10 clés pour contribuer à la résilience:

 

  1. Recueillir ses émotions et explorer le message qu'elles envoient

  2. Favoriser la sophrologie ou la méditation pleine conscience pour revenir sur l'instant présent et éviter la peur par anticipation

  3. Essayer le lâcher prise

  4. Explorer ses ressources

  5. Se focaliser sur ses actions positives

  6. Dépasser ses frustrations

  7. Faire preuve de flexibilité mentale

  8. Recourir à l'approche narrative

  9. Croire en soi

  10. S'engager dans un accompagnement thérapeutique (Sophrologie, hypnose, psychologie).

 

 

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